L’architecture de Forestis a l’audace d’une œuvre d’art, avec ses lignes nettes qui s’effacent devant le paysage : forêts de pins à perte de vue d’où s’échappent les sommets des Dolomites, dont la magie avait bouleversé l’auteur du Désert des Tartares.
On vient ici pour respirer l’air pur et la beauté de ces reliefs uniques, classés au Patrimoine mondial de l’Unesco. Situé à 1800 mètres d’altitude, l’écrin intimiste de Forestis juxtapose le domaine skiable de Plose et ses nombreux sentiers de randonnées.
Dans cette région du Haut-Adige restée à l’écart du monde, un ancien refuge thermal a été converti en temple du bien-être alpin. Le bâtiment d’époque, aux antiques plafonds à caissons, et des tours contemporaines y accueillent 62 vastes suites où l’énergie des éléments naturels fait loi : l’eau de source pure irise les tissus aux couleurs d’écume, la pierre dorée de dolomie polie à la cire d’abeille tapisse les murs, l’air frais se fond dans les baies vitrées, et le bois d’épicéa brut diffuse ses huiles essentielles apaisantes dans les chambres. Le mobilier raconte aussi la région dans un minimalisme précieux, avec des tissages et des meubles de bois façonnés dans les vallées du Tyrol Italien.
Les journées passées à Forestis harmonisent le corps et l’esprit ; sur 2000 m², deux bassins de nage et cinq saunas différents (à la vapeur d’eau salée, bio, textile, finlandais et extérieur) y détoxifient en profondeur. On oublie le temps dans la Silent Room, autour d’un feu de cheminée, avant de délier ses énergies avec un massage ou un cours de Wyda, la version européenne du yoga. Cocktails et mets délicats inspirés des produits de la forêt parachèvent ce séjour détox et hédoniste.
